Lorsqu’il s’agit de parler de vélo de route, il y a quelques sujets classiques qui reviennent sans cesse sur la table. Frein à disque ou pas ? Pneus de 23 ou de 25 ? etc… Si vous me suivez depuis un moment, vous savez déjà que j’adore ces débats ! Le Conti GP 4000 S II vs. GP5000 deviendra-t-il l’un d’entre eux ?

3h30 du matin : qui a mis cette alarme ? Oh oui, c’était moi. Il est temps d’attraper mon vol pour Tenerife et de fuir l’atmosphère maussade du sud de la France ! Le sac à dos est prêt, le casque est accroché à la poignée. Je m’enregistre avec juste quelques minutes d’avanceet , comme d’habitude, je prends un café deg’ sur le chemin de la porte. J’espère vraiment que l’hôtel réservé par Continental a un barista sur place.

Continental présente un nouveau pneu apparemment révolutionnaire et je fais partie du gang chanceux de la presse, des médias, des athlètes et des influenceurs qui sont aux premières loges. C’est aussi une excellente occasion de retrouver des personnes que je n’ai pas vues depuis longtemps. Et de rencontrer des collègues instagrammeurs dont le travail est vraiment cool (les liens se trouvent en bas de la page si vous voulez les voir !). Nous testons effectivement le café en attendant la grande annonce.

Les rumeurs vont bon train : pneu carré par-ci, tubeless par-là… Je pourrais certainement économiser quelques watts s’ils ont opté pour la deuxième option !

Le vélo est-il meilleur que le mien ? Probablement pas, et Cannondale n’a apparemment toujours pas résolu ses problèmes de palette de couleurs. Mais bon, les pneus sont là.

Le suspense ne dure pas longtemps : le nouveau bébé est baptisé GP5000, un nom plutôt ennuyeux, mais il prétend offrir moins de résistance au roulement et plus d’adhérence – un mélange scientifique d’ingrédients chimiques fait la magie ici, mais chuuuut, c’est un secret – et enfin, il est pratiquement increvable, un bon point si vous voulez gagner quelques grammes et vous débarrasser de votre sacoche.

Voilà pour la théorie et je suis sûr que les ingénieurs allemands ont fait leur travail, mais la seule façon de le vérifier est de les mettre à l’épreuve (les pneus, bien sûr) sur les pentes d’El Teide – la célèbre (40 kilomètres de long !) bosse locale.

Nous testons les pneus et nous nous assurons que la presse et les athlètes sont rassurés sur le fait qu’il existe encore quelques « influenceurs » capables de faire du vélo.

Un gros anneau, un peu de sable sur mon Cannondale System Six emprunté – ouais vraiment. Mon pauvre SCOTT FOIL est resté à la maison pour ce court voyage, mais son remplaçant fait bien l’affaire puisque je vole sur le ruban de goudron parfaitement lisse vers le paysage lunaire au sommet du volcan…