Incrediwear en vaut-il la peine ?

Est-ce que je me suis entraîné de la même manière ? Et à ce moment-là, rien, pas une seule douleur musculaire, absolument rien ! Alors : ai-je développé la même puissance ? Est-ce que je me suis donné à fond comme le plan d’entraînement l’exigeait ? Je pense que oui mais… pour être sûr à 100%, vérifions ceci !

Bonjour, c’est Guilhem, le gars funky qui adore les sports d’endurance et les réseaux sociaux et, qui cherche toujours à améliorer ses performances, avec un fort penchant pour les chaussettes colorées… Ouais, je sais que je l’ai déjà dit plusieurs fois, mais je vais en faire mon introduction standard pour une revue Tech Tuesday !

C’est ainsi que j’ai rencontré les gars d’Incrediwear au début de cette année, entre deux camps d’entraînement, à Lausanne, en Suisse. J’écoute attentivement la présentation de la marque et plus particulièrement celle consacrée aux produits destinés à récupérer… plus vite…  et mieux…

C'est ainsi que j'ai rencontré les gars d'Incrediwear plus tôt cette année.

Quoi ? Des chaussettes noires ?!

Avec environ 3 entraînements par jour, mélangeant vitesse, endurance et résistance, je cherche toujours à optimiser mes temps de récupération. A première vue, ou plus exactement à première écoute, je suis au bon endroit. Ma tasse d’espresso se vide. Je suis maintenant équipé de produits visant à aider mes jambes à récupérer plus rapidement : jambières post-entraînement, manchons pour mollets et chaussettes… Quoi ? Des chaussettes ? Encore ? Et noires ? Mais qu’est-ce qui se passe ici ?

Curieux et intéressé, je réfléchis déjà à la manière dont je peux tester cette technologie. Pour rappel, la récupération musculaire est un processus de nettoyage et de régénération du muscle après un traumatisme, dû à une charge de travail importante ou dans le pire des cas, une blessure. Cette récupération est principalement pilotée par le flux sanguin à l’intérieur des muscles.

Connaissant les principes de base, Incrediwear a conçu des produits pour optimiser cet afflux sanguin : plus il y a de sang dans les muscles, plus la récupération est rapide, cela semble simple, n’est-ce pas ? Incrediwear a parié sur la polarité des cellules de notre corps et du sang. En ajoutant un principe actif à leurs produits – les charges négatives – et, comme deux aimants qui vont l’un contre l’autre, le sang est propulsé plus rapidement hors de la zone concernée.

Parfait - ou peut-être pas - je vais faire un camp d'entraînement aux Baléares, ouaishhh je suis tellement mainstream !

Prêt à partir

Il ne me reste plus qu’à planifier mes entraînements pour confirmer ou infirmer le discours marketing reçu. Parfait – ou peut-être pas – je pars en camp d’entraînement aux Baléares, ouaishhh je suis tellement mainstream !

Premier jour : 3 entraînements – 2 mélangent vitesse et explosivité sur le vélo et une séance de fitness pour recruter de nouvelles fibres l’après-midi. Une base d’entraînement qui vient chaque semaine pendant l’hiver. Pas vraiment capable de fatiguer mes jambes.

Jour 2 : remake. 3 entraînements pour compléter la journée précédente : vitesse et résistance – lire, des sorties plus longues et des intervalles plus longs. Encore une fois, je suis bien habitué à ces entraînements, et je sais exactement ce que je ressens après. Une hyper-capillarisation des jambes, pas douloureuse mais une sensation qui indique clairement que j’en ai fait le job.

3ème jour : Vitesse et intervalles sur le vélo de route et en course à pied. Oui, finalement je devrais avoir les premières courbatures musculaires, elles viennent avec le plan. Je porte les jambières pendant plus de 3 jours entre les entraînements et les enlève quand je vais dormir. Oui, elles tiennent chaud !

Et à ce moment-là, rien, pas une seule courbature, absolument rien ! Alors : ai-je développé la même puissance ? Etais-je à 100% comme prévu ? Je pense que oui mais… j’ai encore un doute, vérifions ça !

Je repars sur une nouvelle charge d'entraînement. Pas de repos, nous allons en faire une sérieuse : la résistance au lactate.

Le dernier mot

Je veux en avoir le coeur net. Discussion rapide au téléphone avec le coach : doublons la charge de travail. 2 heures de vélo cx – fartlek – et, 3 heures de course à pied à allure normale. Une heure, 2 heures, OK, je suis fatigué et mon rythme ralentit. Mon cerveau s’éteint, je cours. C’est parti, je suis cuit ! Mon rythme ralentit à 4’30 », puis 4’45 » et enfin 5′ par km. 3 heures, les jambes sont lourdes, je vais avoir des courbatures.

Douche, jambières… cette fois je dors avec. Je me réveille, aucune douleur sérieuse. Je fais une sortie de récupération facile : 2 heures de cx, le lendemain ça va être dur ! mais NON, les jambes sont lourdes mais pas de courbatures. Vous savez desquelles je parle ? Celles qui font de chaque escalier un cauchemar, rien !

OK, c’est assez évident, il se passe quelque chose avec ces jambières. La sensation de fourmillement que j’éprouve en portant les produits est bien plus qu’une simple et amusante sensation. Le produit aide vraiment à récupérer… Je ne suis pas plus rapide, mais la qualité de la récupération est plus élevée. La vitesse viendra dans un deuxième temps.