Vous avez peut-être lu – et, je l’espère, apprécié – le premier épisode de  »ton temps vaut de l’or – entraîne-toi intelligemment ». Comme mentionné précédemment, je ne suis pas un entraîneur cycliste et ne le serai jamais, par contre j’adore m’entraîner. Je suis un travailleur acharné originaire des Pyrénées et j’essaie toujours d’être aussi efficace que possible.

Je ne vais donc pas reproduire ton entraînement ou suivre les plans d’entraînement d’un idiot autoproclamé gourou du sport d’endurance, qui n’a probablement jamais posé ses fesses sur une selle de sa vie ! Montre-moi d’abord, puis dis-moi comment faire… a toujours été ma devise.

DÉCHARGE : la session d’entraînement suivante a été développée autour de MES capacités sportives et physiques. Je vérifie ma condition physique très régulièrement auprès d’un personnel médical professionnel. Cet entraînement me convient et peut ne pas vous convenir.

Il fait à peine plus de zéro degré dehors. J’ai oublié de prendre des sur-chaussures en néoprène et je n’ai pas envie de perdre mes orteils. Rouler à l’extérieur ne fait pas partie de mes « must ». J’ai fait deux séances de home trainer par jour ces deux dernières semaines. J’ai vraiment besoin d’un stimulus d’entraînement différent…

J’ai de la chance, je suis dans les Pyrénées pour deux semaines. Le plein air, c’est vraiment génial ! et pas seulement pour monter le Tourmalet. Donc, plutôt que de vous donner l’attendue « séance d’entraînement intelligente option douleur » ! Je garde cela pour le mois prochain – voici ce que je fais toutes les deux semaines pendant la saison hivernale.

Prenez vos chaussures et tout ce dont vous avez besoin pour rester au chaud dans vos conditions locales. Remplissez un sac à dos avec une ou deux couches de vêtements secs, de la nourriture et de quoi vous hydrater, un appareil photo si vous en avez envie, et partez en randonnée !

Vous n’avez même pas besoin de courir pour profiter des avantages de l’entraînement en montagne. Montez une montagne à un rythme non grégaire pendant plus de 5′ ! Votre rythme cardiaque va augmenter aussi vite que la pente. J’aime la sensation de brûlure dans mes poumons, l’air frais, savoir qu’il n’y a rien entre moi et le ciel à part de la roche, de l’eau et de la neige.

J’admets que j’ai planifié les choses un peu tard hier et que j’ai à peine atteint le lac d’Oô avant que le soleil ne passe derrière la crête. Les pieds glissent sur les rochers glacés et font travailler mon équilibre autant que mes poumons. J’ai pris quelques photos et j’ai fait demi-tour avant la fin du jour ! J’ai redescendu le sentier en trottinant, les quadriceps en feu.

Et voilà ! 2 heures d’effort pour les poumons ! Un exercice époustouflant, qui n’avait pas vraiment l’air d’un entraînement mais qui était aussi efficace que deux séries de HT et une nage.

Essayez-le ! Et si vous avez couru en descente, prenez une minute pour apprécier la douleur de descendre les escaliers le lendemain !