Comme la plupart d’entre vous le savent probablement sur Instagram, j’ai un fort penchant pour les chaussettes vives et colorées. En fait, en tant que sock-a-holic avoué, je n’arrive pas à croire que ce n’était pas mon tout premier blog !

Chaque matin, j’ouvre le tiroir à chaussettes et je choisis avec soin une paire assortie à mon humeur et/ou à mon kit de vélo. Les chaussettes fraîches sont comme un bon café : un plaisir et une nécessité !

Comme pour les freins à disque, la couleur du collier de serrage, la taille du dossard, le choix des pneus, etc., il semble qu’il y ait beaucoup de dissertations sur les chaussettes. Des marques aux fashionistas du cyclisme comme moi, la longueur et l’esthétique des chaussettes doivent faire l’objet d’une attention toute particulière avant de poser le derrière sur un vélo. Et comme le veut la devise, que vous ayez les jambes ou non, vous devez avoir le look…

Si tu demande à Taylor Phinney, il te dira de fléchir votre genou à 35 degrés, puis de mesurer 2,5 cm sous votre mollet : c’est le point que votre chaussette doit atteindre.

Je n’ai pas vraiment besoin des mathématiques, mais je vais suivre l’idée et il semble que la plupart des gens devraient la suivent aussi. Je pourrais même les remonter légèrement jusqu’à 1 cm sous le muscle. Cela ressortira mieux, et autant utiliser toutes les astuces possibles pour avoir l’air d’un PRO.

C’est ma partie préférée ! Je veux dire, allez les gars, si tu regardes le peloton pro aujourd’hui : tu as juste envie de pleurer. Non seulement le design des maillots laisse beaucoup à désirer (laissons cette discussion pour une autre fois), mais où est le plaisir et la joie sur la seule pièce de vêtement qui ne nécessite pas de logos surdimensionnés ? Je n’ai vu que du noir, du blanc et un peu de jaune fluo… Quant aux motifs, oubliez-les.

De plus, que Dieu me garde d’être catalogué comme un triathlète, un joueur de tennis ou un aficionado des chaussettes de compression lorsque je suis sur un vélo !

Je ne juge pas ceux qui veulent faire du classique, c’est très bien. Mais je n’ai pas lu plus loin que la première ligne des règles du Velominati. Je porte du blanc et du noir, mais seulement s’il y a un twist. En général, il y a pas mal de rebondissements. La plupart du temps, c’est assorti à mon équipement, et en de rares occasions, c’est tout simplement scandaleux. Mais on s’en fout, c’est moi, et comme winnipegcyclingchick, je prends un malin plaisir à rouler sur la route avec une couleur qui améliore l’humeur et la vitesse sur mes tibias.

Et tu sais ce qu’il y a de mieux ? C’est contagieux. Je me présente sur une sortie vélo de 8 km ou en costume d’affaires et je vois les sourires et les yeux des gens s’illuminer, juste à cause de quelques bandes roses et orange au niveau des chevilles. Il y a une raison pour laquelle j’ai choisi de ne pas être banquier.

5 raisons de mettre du fun dans mes pieds

Les chaussettes colorées me rendent heureux J’ai l’air plus rapide, je me sens plus rapide… Bon sang, je suis plus rapide… Cela permet de faire la conversation, de sourire et j’adore sourire… Bonus : apparemment, cela permet d’avoir de meilleurs rapports sexuels.

J’ai décidé il y a longtemps que la vie est bien trop courte pour porter des chaussettes fades.

Alors oui, je suis un accro des chaussettes. Jète un coup d’œil à l’intérieur de mon tiroir et découvre quelques-unes des centaines de paires que je possède… (Oui, vous avez bien lu ! La lessive peut être un sacré défi).

Parce que chaque fois que je suis sur mon vélo et que la route monte, que mon rythme cardiaque monte en flèche, que mon cerveau jure et que ma tête commence à divaguer (oui, ça m’arrive aussi), j’ai toujours deux choix : Je peux baisser les yeux pour vérifier où se trouve le gars dans ma roue (et probablement jurer encore). Ou je peux baisser les yeux, m’inspirer de mes pieds verts et violets, écraser la manivelle et l’oublier.

Donne-moi un vélo, une dose de caféine et une paire de chaussettes funky. Je n’ai pas besoin d’aiguilles, de pilules ou d’inhalateurs supplémentaires pour ajouter du panache à mes balades, merci.

Je pense que nous devrions peut-être distribuer quelques paquets de Happy Socks au pied de l’Alpe d’Huez en juillet et voir comment les gars se débrouillent lors des attaques. On pourrait être surpris !

Joyeuses Pâques en retard